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Σάββατο 6 Σεπτεμβρίου 2014

Le Groenland a commencé à se réchauffer il y a 19 000 ans

Une nouvelle étude publiée par la revue américaine Science pourrait répondre aux interrogations de nombreux scientifiques. Utilisant des procédés de mesures plus précis que ceux appliqués lors des analyses précédentes, elle affirme que le Groenland a commencé à se réchauffer il y a 19 000 ans.

L'évolution des températures sur cette immense île du nord de l'océan Atlantique provoquait la perplexité des climatologues : plusieurs études dataient le début de son réchauffement à il y a 12 000 ans, mais les diverses données recueillies contredisaient cette estimation.


ÉNERGIE SOLAIRE

Il y a 20 000 ans, durant la période la plus froide du dernier âge glaciaire, de vastes et épaisses couches de glace recouvraient l'Amérique du Nord et le nord de l'Europe. Les températures moyennes étaient environ quatre degrés inférieures à celles de l'ère pré-industriel.

Des changements dans l'orbite de la Terre autour du soleil, il y a 19 000 ans, ont augmenté la quantité d’énergie solaire reçue par le Groenland, entraînant la libération de fortes doses de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère et provoquant un réchauffement global des températures sur la planète.

PÉRIODE HOLOCÈNE

Pour savoir quelle température il faisait sur la Terre à cette époque, les scientifiques peuvent se servir de la calotte glaciaire du Groenland comme d'un véritable livre, grâce aux couches de neige successives tombées chaque hiver.

Dans le cadre de cette recherche trois carottes de glace ont été prélevées et analysées avec un procédé plus précis que par le passé, a noté Christo Buizert de l'Université d'Etat d'Oregon (nord-ouest), le principal auteur de l'étude. Ces analyses ont permis de détecter un net réchauffement en réaction à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère.


Ainsi, selon cette dernière analyse sur la période allant de - 19 000 à - 12 000 ans, le Groenland a « gagné » environ cinq degrés, une variation très proche de celle indiquée par les modèles climatiques.

Cette montée des températures a marqué le commencement de la période holocène, avec un climat plus chaud et plus stable qui a permis l'essor de la civilisation humaine.

Le Monde.fr avec AFP
lemonde.fr
6/9/14 
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Σάββατο 11 Ιανουαρίου 2014

VIDEO. Réchauffement climatique : la Laponie bientôt privée de neige à Noël ?

La température pourrait augmenter de neuf degrés d'ici la fin du siècle et la couverture neigeuse pourrait être réduite de 30%.

Il n'y a pas assez de neige au pays du père Noël. En Laponie, les professionnels de l'industrie touristique, centrée sur l'or blanc, sont inquiets. Les températures peuvent osciller entre -30 °C et des valeurs positives en quelques jours et c'est tout un écosystème qui est bouleversé. A Rovaniemi (Finlande), le village du père Noël, la neige fait vivre la micro-économie touristique en décembre et en janvier autour des fêtes de fin d'année.


"Dans le pire des scénarios en Laponie, la température pourrait augmenter de neuf degrés d'ici la fin du siècle", affirme une chercheuse du centre arctique de Rovaniemi. La couverture neigeuse pourrait alors être réduite de 30%.

Les bouleversements du réchauffement climatique sont déjà palpables chez les rennes, qui ne trouvent plus le lichen pour se nourrir sous le sol gelé. Près de 100 experts de l'institut finlandais pour l'environnement, l'institut finlandais de météorologie et des universités ont prédit que le climat en Finlande se réchauffera au cours de l'hiver plutôt que pendant l'été. Les chercheurs font donc remarquer que le tourisme devra s'adapter au manque de neige et de glace dans la région.
francetvinfo.fr
video:  http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/video-rechauffement-climatique-la-laponie-craint-l-absence-de-neige-a-noel-a-la-fin-du-siecle_501935.html
10/1/13 

Πέμπτη 2 Ιανουαρίου 2014

Climat : le réchauffement serait plus grave que prévu


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VIDÉO - Les modèles climatiques auraient surestimé le taux de formation de nuages bas, ce qui ferait monter la température globale de plus de 3 °C dans cinquante ans.

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Mauvaise nouvelle pour débuter l'année. Le réchauffement climatique pourrait être plus grave que prévu. Il faut s'attendre, en moyenne, à une hausse des températures d'au moins 3°C quand, sous l'effet des activités humaines, la concentration de gaz carbonique (ou dioxyde de carbone) dans l'atmosphère aura doublé. «Ce qui devrait se produire vers le milieu du siècle, dans une cinquantaine d'années », attend Steven Sherwood, un expert du climat.
Si rien n'est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, au premier rang desquels le dioxyde de carbone (CO2) notamment produit par la combustion de gaz naturel, de pétrole ou de charbon, la température devrait grimper d'au moins 4 °C à la fin du siècle et de plus de 8 °C vers 2200, selon une recherche publiée ce 2 janvier dans la revue Nature. Ce travail est signé par le Pr Steven Sherwood de l'université de New South Wales, dans la banlieue de Sydney (Australie), et par deux chercheurs français du laboratoire de météorologie dynamique et de l'Institut Pierre-Simon Laplace (CNRS/université Pierre et Marie Curie).

Cette étude resserre la fourchette de prédictions réalisées sous l'égide du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) qui «depuis 1990, restait comprise, en gros, entre 1,5 °C et 4,5 °C» pour un doublement du CO2, rappellent deux chercheurs japonais dans un commentaire publié dans la même édition de Nature.

Échange de vapeur d'eau et convection

D'après les trois auteurs de la nouvelle étude, la mauvaise compréhension des mécanismes de formation de ces nuages bas serait responsable du grand écart entre les estimations les plus basses (+1,5 °C) et les plus hautes (+4,5 °C) des différents modèles. La plupart des programmes modélisant l'évolution du climat auraient surestimé le taux de formation de nuages bas, situés entre 2 km et 3 km au-dessus des océans dans les zones tropicales, à partir de l'évaporation de l'eau. Ces nuages réfléchissent la lumière solaire, ce qui limite le réchauffement de la Terre. Les climatologues pensaient jusqu'à présent que le réchauffement, en augmentant l'évaporation de l'eau des océans, augmenterait du coup le taux de formation de ces nuages.
Mais les observations du monde réel montrent que les courants ascendants de vapeur d'eau remontent à différentes altitudes dans l'atmosphère. L'augmentation globale des températures devrait accélérer cette circulation de la vapeur d'eau entre la basse atmosphère et les plus hautes couches. Cela aurait comme conséquence d'assécher les couches les plus basses, réduisant ainsi les chances de formation de nuages bas qui interceptent les rayons solaires et limitent les apports de chaleur.
Il faudrait donc revoir les modèles climatiques avec cette nouvelle approche. «Sous l'effet du réchauffement climatique, moins de nuages devraient se former », assure Steven Sherwood. Avec ses collègues français, le chercheur australien a appliqué son approche à 43 modèles informatiques du climat qui peuvent tenir compte de l'impact «de convection entre la basse et la moyenne troposphère tropicale ». Ces échanges de vapeur d'eau entre les nuages bas et ceux de moyenne altitude expliqueraient, pour moitié, ces ajustements.
Conscient des limites de son approche, le Pr Sherwood attend les Cassandre : «Des sceptiques aiment à critiquer les modèles du climat qui seraient erronés, et nous sommes les premiers à admettre qu'ils ne sont pas parfaits. Mais nous avons trouvé des erreurs faites dans les modèles qui attendent le plus faible réchauffement climatique, pas dans ceux qui prévoient le plus fort réchauffement.»
http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/01/01/01008-20140101ARTFIG00118-climat-le-rechauffement-serait-plus-grave-que-prevu.php
2/1/14
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Σάββατο 23 Νοεμβρίου 2013

La conférence climat de Varsovie s'achève sur un accord obtenu à l'arraché

Après une longue nuit blanche, le marathon des négociations sur le climat de Varsovie s'chève sur un accord qui pose les premiers jalons vers Paris 2015.

Par
Est-ce le début d'une sortie d'impasse ? Un accord a été adopté dans l'après-midi du samedi 23 novembre à Varsovie (Pologne), au terme de négociations marathon sur le climat. Cet accord pose les premiers jalons vers la conférence de Paris en 2015 qui doit déboucher sur un texte en mesure de limiter le réchauffement à 2°C.
Ce texte est venu couronner plus de trente heures de négociations non-stop dans le grand stade de Varsovie, où se tenait cette conférence rassemblant plus de 190 pays et qui devait s'achever officiellement vendredi.

Pourquoi cet accord a failli ne jamais voir le jour ?

L'accord sur Paris 2015 et les moyens d'y parvenir à un accord ambitieux sur le climat a été formulé en urgence, et de manière informelle par les principaux négociateurs dans un coin de la salle, alors qu'un blocage sur cette question menaçait de faire échouer la conférence de Varsovie.
Les négociations ont buté toute la journée du samedi sur la position intransigeante de la Chine et de l'Inde qui se sont opposées à l'Union européenne et les Etats-Unis sur la formulation du texte. Les deux pays n'ont cessé d'insister pour continuer à être considérés comme des "pays en développement", et à ce titre, ne pas devoir en faire autant que les pays industrialisés contre le réchauffement. Le négociateur chinois Su Wei s'était notamment dit "très préoccupé" par le fait que le texte propose que toutes les parties prennent des "engagements" en matière de lutte contre le changement climatique.
Le ton est monté au point que la perspective d'achever la conférence de Varsovie sans accord était évoquée ouvertement, ce qui aurait été un faux-départ très préjudiciable pour l'accord de 2015. Les négociateurs des principaux pays, Chine, Inde, Etats-Unis, entre autres, se sont alors rassemblés dans un coin de la grande salle de conférence et durant plus d'une une heure, ont négocié une formulation acceptable par tous.

Que contient l'accord ?

L'ambition de la conférence de Varsovie était de poser les fondations de l'ambitieux accord attendu en 2015 à Paris sur les réductions de gaz à effet de serre. Pour la première fois, l'accord doit concerner tous les pays, être légalement contraignant et suffisamment ambitieux pour limiter le réchauffement du globe à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, contre la trajectoire actuelle de 4°C. 
Le texte adopté à Varsovie stipule notamment que les Etats doivent commencer à préparer des "contributions" sur ce qu'ils entendent faire pour lutter contre le changement climatique, qui seront intégrées dans l'accord de 2015. Cette formulation est plus faible que celle du texte précédent, rejeté notamment par les grands émergents comme la Chine et l'Inde, qui prévoyait des "engagements", formule que souhaitait la France. 
Un texte sur l'aide financière aux pays du Sud a également été adopté à Varsovie, sans répondre aux exigences de ces derniers qui voulaient plus de visibilité sur la mobilisation des 100 milliards de dollars promis d'ici 2020 pour les aider à faire face au changement climatique. L'accord ne pose pas de montants intermédiaires sur la table et, seule concession des pays riches, il "presse" les pays développés à "continuer à mobiliser de l'argent public, à des niveaux supérieurs" à ceux de l'aide d'urgence décidée pour 2010-2012, soit 10 milliards de dollars par an.

Quels désaccords persistent ?

Le texte sur la création d'un mécanisme portant sur les "pertes et dommages" que subissent les pays du Sud à cause du rechauffement n'a pas été adopté.
"Il n'y pas de consensus sur ce texte", a déclaré le délégué egyptien au nom du G77 (pays en développement) et la Chine, qui a demandé "plus de temps" pour en discuter, alors que la conférence de Varsovie avait déjà dépassé d'une journée la date officielle de clôture.
 http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/la-conference-climat-de-varsovie-s-acheve-sur-un-accord-obtenu-a-l-arrache_465918.html#xtor=RSS-3-[lestitres]
23/11/13
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Δευτέρα 11 Νοεμβρίου 2013

Vers des cyclones plus violents et pluvieux .

AFP - Les climatologues n'ont toujours pas établi de lien formel entre cyclones et réchauffement climatique, mais ils s'attendent à des phénomènes de plus en plus violents liés à la montée de la température des océans.
Au moment même où les Philippines comptaient leurs morts, dont le total pourrait dépasser les 10.000 après le passage du typhon Haiyan, la 19e conférence de l'ONU sur le changement climatique s'ouvrait lundi à Varsovie: plus de 190 nations épaulées par une armée d'experts forts de très peu de certitudes.
L'étude des cyclones manque cruellement, il est vrai, de "bases de données assez homogènes car il n'y avait pas de satellites avant les années 70", fait remarquer Fabrice Chauvin, chercheur au Centre national de recherches météorologiques, à Toulouse.

"Nous manquons de recul", confirme à l'AFP Hervé Le Treut, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, à Paris Jussieu, spécialiste notamment de la modélisation numérique du système climatique.
Le dernier point international sur le réchauffement date de septembre 2013, quand le Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec), mandaté par l'ONU, a rendu publique une partie de son dernier rapport.
Férus de termes mesurés, adeptes de la périphrase prudente, ces experts ont quand même convenu qu'il était "virtuellement certain que la surface supérieure de l'océan s'est réchauffée de 1971 à 2010".
Ce réchauffement est évalué à environ 0,1 degré Celsius par décennie pour les 75 mètres proches de la surface, jusqu'à 0,015°C à moins 700m.
Un constat soutenu par trois méthodes indépendantes d'observation, qui permettent aux climatologues d'estimer "vraisemblable que la partie supérieure de l'océan se soit réchauffée aussi durant la première moitié du 20e siècle".


Ce réchauffement est-il dû aux activités de l'Homme ? est-il supérieur à la "variabilité naturelle" de la planète ? le débat reste ouvert, mais dès son rapport de 2007, le Giec estimait "probable", sur la base de modélisations, que les cyclones soient à l'avenir plus intenses et plus pluvieux.
"Source d'énergie"
Paradoxalement, Fabrice Chauvin fait d'abord remarquer que ces mêmes modélisations informatiques pointent vers un nombre plus restreint de cyclones, pour des raisons différentes, liées à l'atmosphère, avec notamment des vents moins homogènes.
"Mais quand il y en aura, il y aura des phénomènes plus intenses en termes de précipitations", ajoute-t-il.
"Comme les températures de surface des océans sont plus élevées, cela va alimenter une source d'énergie plus importante pour les cyclones. Il y aura donc une tendance à avoir des cyclones un peu plus violents", explique-t-il à l'AFP.
"Une température plus importante à la base, cela va alimenter un phénomène plus fort d'évaporation et donc davantage de pluies disponibles", croit-il.
"On peut penser qu'effectivement, on a une mécanique qui peut favoriser des cyclones puissants", estime aussi Hervé Le Treut.
"Il existe une tendance au réchauffement (des océans) et une augmentation de l'intensité des cyclones fait partie des risques", ajoute-t-il.
Lui aussi s'attend à davantage de précipitations. "S'il fait plus chaud, on a davantage d'eau dans l'atmosphère et de manière générale, on peut s'attendre à avoir des intensités de pluie plus fortes dans un monde plus chaud".
Le typhon Haiyan, le plus violent à avoir jamais touché la terre ferme, donnera en tout cas à réfléchir à la conférence de Varsovie qui doit lancer deux années de négociation pour déboucher en 2015, à Paris, sur un accord global contraignant de réduction des gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement, qui entrerait en vigueur à partir de 2020.
 france24.com

Τετάρτη 28 Αυγούστου 2013

Le refroidissement du Pacifique provoquerait une "pause" du réchauffement climatique

Pourquoi la température sur le globe semble-t-elle se stabiliser depuis quinze ans, malgré des émissions record de gaz à effet de serre ? Cette "pause", qui ne remet pas en question le réchauffement global à long terme, pourrait être liée à un refroidissement du Pacifique tropical, selon une étude publiée dans la revue Nature, mercredi 28 août.

La planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures, en 1880 : la température moyenne mondiale, dopée aux émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, a grimpé de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle.



TEMPÉRATURE STABILISÉE DEPUIS QUINZE ANS

Toutefois, en dépit d'une concentration toujours plus élevée de CO2 dans l'atmosphère, la température moyenne en surface du globe a tendance à se stabiliser depuis quinze ans, constatent les climatologues.

Plusieurs hypothèses sont explorées pour tenter d'expliquer ce "plateau", comme une éventuelle baisse d'activité solaire, une quantité plus importante de particules dans l'atmosphère, qui réfléchiraient les rayons du soleil, ou encore une absorption accrue de chaleur par les océans en profondeur.

Dans la revue Nature, des chercheurs de l'université de San Diego, en Californie (Etats-Unis), s'intéressent particulièrement au rôle du Pacifique tropical est. Yu Kosaka et Shang-Ping Xie estiment que la prise en compte, dans les modèles climatiques, d'un récent refroidissement de la température de surface dans cette zone permet de "réconcilier les simulations climatiques et les observations".

LE RÉCHAUFFEMENT VA SE POURSUIVRE

Les deux chercheurs proposent une nouvelle méthode visant à inclure dans les données des modèles l'historique des températures de surface du Pacifique tropical est et centre. Bien que cette zone ne représente que 8,2 % de la surface du globe, "nos modèles reproduisent la température moyenne annuelle du globe remarquablement bien" entre 1970 et 2012, écrivent-ils.

Selon eux, la stabilisation actuelle ne serait que temporaire, et, même s'il peut se reproduire à l'avenir, la tendance sur plusieurs décennies au réchauffement "va très probablement se poursuivre avec l'augmentation des gaz à effet de serre".

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/28/le-refroidissement-du-pacifique-provoque-une-pause-du-rechauffement-climatique_3467821_3244.html#ens_id=1504966&xtor=RSS-3208
28/8/13
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Παρασκευή 21 Δεκεμβρίου 2012

Novembre est le 333e mois consécutif de surchauffe sur la planète

Pour le 333e mois consécutif, la température de la planète en novembre a été supérieure à la moyenne relevée pour la même période au cours du XXe siècle, d'après le bilan mensuel publié par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine. Une température mensuelle mondiale inférieure à la moyenne du XXe siècle n'a plus été observée sur Terre depuis le mois de février 1985.

La plupart des régions du monde ont enregistré le mois dernier des températures supérieures à la normale, à l'exception de l'Asie centrale et de l'est des Etats-Unis. Dans l'est de la Russie, les températures sont montées jusqu'à 5°C au-desssus des normales saisonnières. L'Australie a connu, au cours des journées de novembre, des températures supérieures de 1,73°C à la moyenne, l'écart a été de 1,9°C en Corée du Sud, la Croatie a vu le thermomètre grimper de 2,4°C à 4,4°C au-dessus des températures habituelles.

SIGNE DU RÉCHAUFFEMENT

Affichant 13,76°C, la moyenne des températures relevées au sol et à la surface des océans est la cinquième plus chaude de l'histoire pour un mois de novembre, soit 0,67°C de plus que la moyenne du XXe siècle. Signe du réchauffement en cours, les dix mois de novembre les plus chauds depuis 1880 sont survenus ces douze dernières années, tandis que les dix mois de novembre les plus froids datent tous d'avant 1920.

Si l'on considère les trois mois allant de septembre à novembre, cette période de 2012 est la deuxième plus chaude jamais observée, derrière 2005. Sur les onze premiers mois de l'année, 2012 se présente comme la huitième année la plus chaude depuis que les mesures existent, avec une température supérieure à la moyenne du XXe siècle de 0,59°C.

Les phénomènes météorologiques extrêmes se sont multipliés en 2012 –des ouragans Sandy et Bopha à la sécheresse historique aux Etats-Unis en passant par la fonte record de la banquise arctique.

Grégoire Allix
.lemonde.fr
21/12/12

Οι νεκροί Έλληνες στα μακεδονικά χώματα σάς κοιτούν με οργή

«Παριστάνετε τα "καλά παιδιά" ελπίζοντας στη στήριξη του διεθνή παράγοντα για να παραμείνετε στην εξουσία», ήταν η κατηγορία πο...