La Russie pourrait faire passer le gazoduc South Stream par des pays non membres de l'UE, si cette dernière continue de dresser les obstacles à la réalisation du projet, a déclaré samedi à Saint-Pétersbourg le président russe Vladimir Poutine.
"Si nous avons toujours des problèmes concernant South Stream - et Bruxelles dresse des obstacles à la réalisation de ce projet - nous étudierons d'autres variantes et poserons le gazoduc dans les pays qui ne font pas partie de l'Union européenne.
L'UE fera alors face à un autre pays transitaire. Je ne comprends pas pourquoi Bruxelles le fait. Mais nous souhaitons réaliser les projets South Stream et Nord Stream", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les dirigeants d'agences d'information internationales.
La Russie construit les gazoducs sous-marins Nord Stream et South Stream pour diversifier les livraisons de gaz en Europe et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Ces derniers temps, l'avenir du transit de gaz russe par l'Ukraine paraît moins prévisible en raison de l'instabilité politique en Ukraine et l'intention du russe Gazprom d'appliquer le système de prépaiement à Kiev, dont la dette gazière s'élève déjà à 3,5 milliards de dollars.
Les autorités européennes ne permettent pas à Gazprom d'utiliser à 100% le gazoduc Opal reliant le gazoduc sous-marin Nord Stream au réseau gazier européen. La Russie et l'Allemagne œuvrent depuis trois ans pour qu'Opal soit mis à l'abri des exigences du Troisième paquet énergie européen qui permet à Gazprom d'utiliser seulement 50% du gazoduc.
"C'est absurde. Nous avons investi des milliards de dollars, nous avons acheminé du gaz jusqu'au territoire allemand, mais nous ne pouvons transporter que 50% sur son territoire. Mais nous essayerons toujours de nous mettre d'accord avec nos partenaires", a conclu M.Poutine.
[fr.ria.ru]
24/5/14
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La Russie construit les gazoducs sous-marins Nord Stream et South Stream pour diversifier les livraisons de gaz en Europe et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Ces derniers temps, l'avenir du transit de gaz russe par l'Ukraine paraît moins prévisible en raison de l'instabilité politique en Ukraine et l'intention du russe Gazprom d'appliquer le système de prépaiement à Kiev, dont la dette gazière s'élève déjà à 3,5 milliards de dollars.
Les autorités européennes ne permettent pas à Gazprom d'utiliser à 100% le gazoduc Opal reliant le gazoduc sous-marin Nord Stream au réseau gazier européen. La Russie et l'Allemagne œuvrent depuis trois ans pour qu'Opal soit mis à l'abri des exigences du Troisième paquet énergie européen qui permet à Gazprom d'utiliser seulement 50% du gazoduc.
"C'est absurde. Nous avons investi des milliards de dollars, nous avons acheminé du gaz jusqu'au territoire allemand, mais nous ne pouvons transporter que 50% sur son territoire. Mais nous essayerons toujours de nous mettre d'accord avec nos partenaires", a conclu M.Poutine.
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24/5/14
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